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Déclaration de manipulation de denrées animales et agrément sanitaire

Tout établissement qui produit, manipule ou transforme des denrées alimentaires d’origine animale destinées à la consommation humaine doit en faire la déclaration s’il les vend uniquement à des consommateurs. En cas de ventes auprès d’autres professionnels, il faut demander un agrément sanitaire.

    Principe général

    Est concerné par la déclaration, tout exploitant qui met en œuvre l’une des étapes de la production, de la transformation et de la distribution des denrées alimentaires d’origine animale destinées à la consommation humaine.

    Tout exploitant qui produit, transforme, manipule, distribue, vend ou entrepose des denrées alimentaires d’origine animale est tenu de déclarer chacun des établissements dont il a la responsabilité, ainsi que les activités qui s’y déroulent. Sont aussi concernés les produits comportant des denrées alimentaires d’origine animale (par exemple tous les produits qui comportent des oeufs, du lait, etc.).

    La déclaration est obligatoire uniquement pour les activités de vente ou de distribution aux consommateurs finaux et non pour celles de vente auprès d’autres établissements. Pour la vente aux professionnels, un agrément sanitaire est nécessaire.

    À savoir

    La déclaration doit être renouvelée à chaque changement d’exploitant, d’adresse ou de nature d’activité.

    Exemples d’établissements concernés

    Les établissements concernés sont par exemple les suivants :

    • Restaurant, restaurant d’entreprise, restauration collective

    • Commerces de bouche : boucherie, charcuterie, fromagerie, poissonnerie, traiteur, glacier, pâtissier, chocolatier, etc.

    • Commerces de détail : épicerie, un magasin de surgelés, etc.

    • Grande distribution alimentaire : par exemple, un laboratoire de transformation dans un supermarché

    • Activité de préparation de produits composés (contenant des produits transformés d’origine animale et des produits d’origine végétale)

    • Livraison de produits alimentaires ou portage de repas à domicile

    • Entreposage de denrées alimentaires d’origine animale

    • Production fermière, par exemple les oeufs, le lait, le beurre, le fromage, ou le pain produits et vendus à la ferme, y compris l’activité d’abattage à la ferme de volailles et de lagomorphes (lapins et lièvres)

    • Pêche de poissons et de coquillages (eau douce ou en mer, en navires)

    • Centre logistique de débarquement des produits de la pêche

    • Plate-forme d’éclatement des produits de la pêche

    • Transporteur d’animaux ou de produits d’origine animale

    • Associations caritatives de distribution alimentaire (toute distribution gratuite)

    Référence : Règlement (CE) n°852/2004 du 29 avril 2004 relatif à l’hygiène des denrées alimentaires

     https://eur-lex.europa.eu/legal-content/FR/TXT/PDF/?uri=CELEX:02004R0852-20090420&qid=1449674405114&from=FRA 

    Référence : Code rural et de la pêche maritime : articles R233-4 à R233-5

     https://www.legifrance.gouv.fr/codes/id/LEGISCTA000023659546/ 

    Référence : Code rural et de la pêche maritime : article R231-4

     https://www.legifrance.gouv.fr/codes/article_lc/LEGIARTI000021547385 

    Référence : Arrêté du 10 octobre 2008 pris pour l’application des articles D. 654-3 à D. 654-5 du code rural et de la pêche maritime et relatif aux règles sanitaires applicables aux établissements d’abattage de volailles et de lagomorphes non agréés

     https://www.legifrance.gouv.fr/loda/id/JORFTEXT000019600456 

    Activités non concernées par la déclaration

    La déclaration ne concerne pas les activités suivantes :

    • Production primaire : élevage d’animaux jusqu’à leur abattage, chasse, production d’œufs jusqu’à leur conditionnement, production de lait à la ferme sans conditionnement. Il faut savoir que certaines de ces activités nécessitent cependant une autorisation.

    • Activités s’exerçant dans le cadre domestique (préparation de repas pour sa famille et ses proches)

    • Activités nécessitant l’agrément sanitaire (vente entre professionnels). Dans ce cas, l’agrément suffit.

    Activités soumises à une autorisation spécifique (oeufs, lait)

    Certaines ventes de ne nécessitent pas d’effectuer la déclaration de manipulation de denrées animales, mais elles sont soumises à autorisation.

    C’est le cas de la vente de lait cru et d’oeufs, en l’état, non conditionnés, directement ou par l’intermédiaire d’un point de vente, au consommateur final .

    L’autorisation est délivrée sans limitation de durée ni de quantité livrée au consommateur. Le professionnel doit livrer son lait ou ses œufs au consommateur final sur le site de production (vente à la ferme par exemple), sur un marché public local (à moins de 80 km de la ferme) ou par colportage dans la région de production.

    Si un exploitant possède l’agrément sanitaire dans le cadre d’une vente à des professionnels, il n’a pas besoin d’une autorisation. L’agrément sanitaire suffit.

    À noter

    Il existe aussi une autorisation spécifique pour le désossage de viande bovine de plus de 30 mois contenant de l’os vertébral. Cette demande doit être effectuée directement auprès du département ( DDPP ) du lieu d’implantation de l’établissement (chaque département ayant son propre formulaire).

    Comment demander une autorisation pour la vente directe de lait cru non conditionné ?

    La demande d’autorisation pour la vente de lait cru s’effectue soit en ligne soit par courrier.

    Le service en ligne suivant permet d’effectuer la demande d’autorisation :

    Le formulaire papier doit être téléchargé, rempli et imprimé. Il doit être transmis à la Direction départementale de la protection des populations (DDPP) du lieu d’implantation de l’établissement.

    Comment demander une autorisation pour la vente directe d’oeufs frais non conditionnés ?

    Concernant les producteurs d’œufs, sont concernés uniquement les détenteurs de moins de 250 poules pondeuses.

    Les œufs peuvent ainsi être vendus sans avoir été classés par un centre d’emballage d’œufs.

    La demande d’autorisation pour la vente d’oeufs frais s’effectue soit en ligne soit par courrier.

    Le service en ligne suivant permet d’effectuer la demande d’autorisation :

    Le formulaire papier doit être téléchargé, rempli et imprimé. Il doit être adressé à la Direction départementale de la protection des populations (DDPP) et à la Direction régionale de l’alimentation, de l’agriculture et de la forêt (DRAAF) du lieu d’implantation de l’établissement.

    Référence : Arrêté du 13 juillet 2012 relatif aux conditions de production et de mise sur le marché de lait cru de bovinés, de petits ruminants et de solipèdes domestiques remis en l’état au consommateur final

     https://www.legifrance.gouv.fr/loda/id/JORFTEXT000026208547 

    Référence : Arrêté du 28 août 2014 relatif aux normes de commercialisation des œufs

     https://www.legifrance.gouv.fr/loda/id/JORFTEXT000029437843 

    Référence : Code rural et de la pêche maritime : articles R233-1 à R233-3

     https://www.legifrance.gouv.fr/codes/id/LEGISCTA000023659403 

    Le professionnel doit faire la déclaration avant le démarrage de l’activité.

    Elle s’effectue soit en ligne soit par courrier postal via un formulaire.

    Pour effectuer la démarche en ligne, vous devez utiliser le service suivant :

    Le formulaire doit être téléchargé, rempli et imprimé. Il doit être adressé à la direction départementale en charge de la protection des populations (DDPP) pour les établissements situés en métropole, ou à la Direction de l’agriculture, de l’alimentation et de la forêt pour les départements d’Outre-mer.

    Il s’agit de tout exploitant qui prépare, transforme, manipule ou entrepose des produits d’origine animale ou des denrées qui en contiennent (viande, charcuterie, plats cuisinés à base de viande par exemple) et qui les commercialise auprès d’autres professionnels.

    À noter

    Les établissements qui vendent directement au consommateur final ne sont pas concernés par l’agrément sanitaire. Une déclaration de manipulation suffit.

    Les établissements concernés par l’obligation d’agrément sanitaire sont les suivants :

    • Abattoir ou atelier de découpe, sauf pour l’activité d’abattage à la ferme de volailles, de lièvres et de lapins (une déclaration suffit)

    • Fabricant de fromage ou établissement de transformation du lait

    • Fabricant de viande hachée, de produits à base de viande ou de conserves à base de produits d’origine animale

    • Navire congélateur et navire usine, y compris un navire cuiseur de crustacés et de mollusques

    • Marché à la criée ou halle à marée

    • Marché de gros ou grossiste de produits alimentaires contenant des produits d’origine animale

    • Conditionneur de produits frais : centre de collecte du lait, centre d’emballage des œufs notamment

    • Établissement alimentaire qui vend des plats cuisinés à des intermédiaires.

    La liste des établissements agréés CE en matière de sécurité sanitaire (qui possèdent cet agrément sanitaire) est consultable en ligne.

    Référence : Code rural et de la pêche maritime : article L233-2

     https://www.legifrance.gouv.fr/codes/article_lc/LEGIARTI000006582719 

    Référence : Code rural et de la pêche maritime : articles R233-1 à R233-3

     https://www.legifrance.gouv.fr/codes/id/LEGISCTA000023659403 

    Référence : Règlement (CE) n°852/2004 du 29 avril 2004 relatif à l’hygiène des denrées alimentaires

     https://eur-lex.europa.eu/legal-content/FR/TXT/PDF/?uri=CELEX:02004R0852-20090420&qid=1449674405114&from=FRA 

    Référence : Règlement (CE) n°853/2004 du 29 avril 2004 fixant des règles spécifiques d’hygiène applicables aux denrées alimentaires d’origine animale

     https://eur-lex.europa.eu/legal-content/FR/TXT/PDF/?uri=CELEX:32004R0853 

    Les commerces de détail peuvent bénéficier d’une dérogation à l’agrément.

    Un exploitant de commerce de détail qui fournit des denrées d’origine animale à un autre établissement de commerce de détail de proximité (par exemple un boucher qui fournit de la viande à un traiteur) peut demander une dispense d’agrément sanitaire.

    La distance à vol d’oiseau entre l’établissement du bénéficiaire de la dérogation et le commerce de détail approvisionné ne doit pas dépasser 80 km (distance pouvant être portée jusqu’à 200 km sur décision préfectorale, en raison de contraintes géographiques particulières).

    La dérogation est possible si l’entreprise fournit une quantité limitée par semaine de certains produits déterminés.

    Nature et quantité hebdomadaire des produits vendus à des commerces de détail de proximité autorisant la dérogation à l’agrément sanitaire

    Catégorie de produits

    Quantité maximale pouvant être cédée (par semaine)

    si elle représente moins de 30 % de la production totale de l’établissement

    si elle représente plus de 30 % de la production totale de l’établissement

    Laits traités thermiquement

    800 litres

    250 litres

    Produits laitiers

    250 kg

    100 kg

    Viandes fraîches de boucherie *

    800 kg

    250 kg

    Produits à base de viande, plats cuisinés, préparations de viandes, viandes fraîches des autres espèces que boucherie *

    250 kg

    100 kg

    Produits à base d’œuf coquille et/ ou de lait cru ayant subi un traitement assainissant autres que produits laitiers

    250 kg

    100 kg

    Produits non transformés de la pêche (réfrigéré ou congelé, préparé ou entier)

    250 kg

    100 kg

    Produits transformés de la pêche (salé, fumé, plat cuisiné)

    250 kg

    100 kg

    Escargots (entiers, préparés ou transformés)

    100 kg

    30 kg

    * sauf viandes hachées

    Les quantités indiquées sont cumulatives entre produits appartenant à des catégories différentes (par exemple, livraison possible de 800 kg de viande de bœuf + 250 kg de charcuteries).

    À noter

    Dans le cas où une dérogation à l’agrément sanitaire est octroyée, il faut penser à effectuer une déclaration.

    La demande de dérogation peut s’effectuer soit en ligne soit par courrier postal.

    Pour effectuer la demande de dérogation à l’agrément sanitaire en ligne, l’exploitant doit utiliser le service suivant :

    Pour effectuer une demande de dérogation à l’agrément sanitaire, l’exploitant doit télécharger, imprimer et remplir le formulaire suivant :

    En métropole :

    En outre-mer :

    Référence : Arrêté du 8 juin 2006 relatif à l’agrément sanitaire des établissements mettant sur le marché des produits/denrées d’origine animale

     https://www.legifrance.gouv.fr/loda/id/JORFTEXT000000819750 

    La demande doit être déposée avant le début de l’activité.

    L’agrément sanitaire est délivré par la préfecture à un établissement pour une activité donnée. Si l’entreprise a plusieurs activités différentes, plusieurs agréments doivent être demandés.

    L’agrément est accordé après la visite d’un inspecteur des services du ministère chargé de l’agriculture.

    Cette visite a pour but de vérifier les locaux, les équipements, le bon fonctionnement du site et l’application du PMS ou (bonnes pratiques d’hygiène, procédures de retrait/rappel en cas d’alerte sanitaire, système de traçabilité notamment).

    Le demandeur peut consulter le  guide des bonnes pratiques d’hygiène (GBPH) relatif à son activité .

    À noter

    Des dossiers type de demande d’agrément sont consultables sur le site internet du ministère chargé de l’agriculture, dans la  rubrique Mes démarches  (exemples : atelier laitier fermier, crémier-fromager-affineur, charcutier-traiteur).

    La liste des  documents à fournir  avec cette demande (que ce soit la démarche en ligne ou la démarche par voie postale) est consultable en ligne.

    À savoir

    Le dossier avec tous les documents à fournir doit être constitué et numérisé avant d’effectuer la démarche.

    La demande d’agrément sanitaire s’effectue soit en ligne soit par courrier postal.

    Pour faire la demande en ligne, l’exploitant doit utiliser le service suivant :

    Le demandeur doit télécharger, imprimer et remplir le formulaire suivant. Il doit être adressé à la direction départementale en charge de la protection des populations (DDPP) pour les établissements situés en métropole, ou à la Direction de l’agriculture, de l’alimentation et de la forêt pour les départements d’Outre-mer.

    Référence : Arrêté du 8 juin 2006 relatif à l’agrément sanitaire des établissements mettant sur le marché des produits/denrées d’origine animale

     https://www.legifrance.gouv.fr/loda/id/JORFTEXT000000819750 

    Référence : Code rural et de la pêche maritime : article L233-2

     https://www.legifrance.gouv.fr/codes/article_lc/LEGIARTI000006582719 

    Le refus est possible.

    Il peut survenir soit à la suite de l’examen du dossier de demande, soit après une visite de contrôle sanitaire.

    Si le dossier de demande reste sans réponse pendant plus de 2 mois, le dossier est considéré comme rejeté. L’exploitant reçoit un accusé de réception de l’administration à partir de la date à laquelle celle-ci reçoit le dossier. Si des documents manquent au dossier ou sont non conformes, elle l’en informe et il doit le compléter ou le corriger.

    L’exploitant reçoit un agrément conditionnel, qui ne devient définitif qu’à la suite de la visite des services sanitaires. L’agrément peut être refusé si certaines non conformités majeures décelées lors du contrôle ne sont pas corrigées.

    À noter

    Il est recommandé de se renseigner auprès des services de proximité ( DDPP  ou  Draaf ) afin de vérifier si l’activité projetée est soumise ou non à l’agrément sanitaire. Le bulletin officiel du ministère de l’Agriculture  (instruction technique DGAL/SDSSA/2022-349 25/04/2022)  donne des précisions sur la visite de contrôle et sur les motifs de refus.

    Référence : Arrêté du 8 juin 2006 relatif à l’agrément sanitaire des établissements mettant sur le marché des produits/denrées d’origine animale

     https://www.legifrance.gouv.fr/loda/id/JORFTEXT000000819750 

    Référence : Bulletin officiel du ministère de l’agriculture : instruction technique DGAL/SDSSA/2022-349 25/04/2022

     https://info.agriculture.gouv.fr/boagri/instruction-2022-349 

    En cas de non-respect des exigences en matière d’infrastructures, d’équipements ou de fonctionnement, ou de non-conformité d’un produit mettant en danger la santé du consommateur, l’agrément peut être suspendu provisoirement ou retiré.

    Exemple

    En cas de dégradation des conditions sanitaires de l’établissement, l’inspection (lors d’un contrôle) doit suspendre l’agrément jusqu’à réparation de la conformité.

    Suite à un retrait ou une suspension de l’agrément sanitaire, l’établissement ne peut plus ni fabriquer et ni mettre ses produits sur le marché.

    Référence : Arrêté du 8 juin 2006 relatif à l’agrément sanitaire des établissements mettant sur le marché des produits/denrées d’origine animale

     https://www.legifrance.gouv.fr/loda/id/JORFTEXT000000819750 

    Référence : Bulletin officiel du ministère de l’agriculture : instruction technique DGAL/SDSSA/2022-349 25/04/2022

     https://info.agriculture.gouv.fr/boagri/instruction-2022-349 

    Tous les produits d’origine animale issus d’un établissement agréé doivent être identifiables grâce à une marque d’identification , appelée aussi estampille sanitaire ou marque de salubrité .

    La marque d’identification est de forme ovale.

    Elle doit mentionner les éléments suivants :

    • Code du pays 

    • Numéro du département

    • Numéro de la commune

    • Numéro d’ordre dans la commune accordé à l’établissement

    • Sigle CE indiquant qu’il s’agit d’un pays de l’ UE .

    Cette marque est appelée :

    • Marque de salubrité sur les carcasses, demi-carcasses et quartiers dans les abattoirs d’animaux de boucherie

    • Estampille sanitaire sur les autres produits.

    Si l’établissement agréé produit à la fois des denrées soumises à agrément et des denrées non soumises à agrément, il peut apposer la même marque d’identification aux deux types de denrées.

    Référence : Règlement (CE) n°853/2004 du 29 avril 2004 fixant des règles spécifiques d’hygiène applicables aux denrées alimentaires d’origine animale

     https://eur-lex.europa.eu/legal-content/FR/TXT/PDF/?uri=CELEX:32004R0853 

    L’aquaculture désigne toutes les activités de production animale ou végétale en milieu aquatique.

    Pour être autorisés à mettre sur le marché des animaux d’aquaculture, les établissements de transformation et d’exploitation aquacole doivent obtenir un agrément zoosanitaire.

    Chaque site d’une exploitation aquacole (ferme aquacole ou zone d’élevage de mollusques) doit faire l’objet d’une demande distincte.

    Le responsable d’exploitation aquacole et des zones d’élevage de mollusques doit effectuer les démarches suivantes :

    • Tenir un registre de tous les mouvements d’entrée et de sortie des animaux d’aquaculture, mentionnant leur origine, leur destination, leur nombre ou poids et leur taille

    • Enregistrer la mortalité constatée dans chaque segment épidémiologique en rapport avec le type de production

    • Mettre en œuvre des bonnes pratiques sanitaires d’élevage dans le but de prévenir l’introduction et la propagation des maladies

    • Collecter les résultats du plan de surveillance zoosanitaire approuvé par le préfet. Cette collecte permet, à partir de l’analyse des risques zoosanitaires pour chaque type de production, de détecter toute hausse inexpliquée et significative de la mortalité.

    L’exploitant doit compléter le formulaire suivant :

  • Demande d’agrément zoosanitaire pour l’aquaculture
  • Le formulaire doit être téléchargé, imprimé, rempli et envoyé à la Direction départementale de la protection des populations (DDPP) qui inclut dorénavant les services vétérinaires.

    Référence : Arrêté du 8 juin 2006 relatif à l’agrément sanitaire des établissements mettant sur le marché des produits/denrées d’origine animale

     https://www.legifrance.gouv.fr/loda/id/JORFTEXT000000819750