Particuliers

Rémunération d’un salarié en chômage partiel (activité partielle)

Prise en charge des personnes vulnérables – 18 août 2022

Le ministère du travail maintient l’activité partielle des personnes vulnérables du 1er au 31 août 2022.

La loi de finances rectificative pour 2022 rétablit le dispositif d’indemnisation pour les personnes vulnérables. Cette mesure s’appliquera du 1er septembre au 2022 jusqu’à une date fixée par décret et au plus tard le 31 janvier 2023.

En cas d’activité partielle, les salariés ayant une perte de salaire, en raison de la réduction de leur temps de travail, sont indemnisés par l’employeur. En contrepartie, celui-ci perçoit une allocation d’activité partielle cofinancée par l’État et l’Unédic.

    En cas de réduction ou de suspension d’activité de l’entreprise, certains salariés peuvent bénéficier du chômage partiel.

    Salariés concernés

    Un salarié ayant un contrat de travail de droit français ( CDI ,  CDD  notamment) bénéficie du chômage partiel qu’il soit :

    • À temps plein ou à temps partiel

    • En convention de forfait en heures ou en jours sur l’année

    • Voyageur, représentant et placier (VRP)

    • Salarié employé en France par une entreprise étrangère sans établissement en France

    • Rémunéré au cachet

    • Salarié intérimaire en contrat de mission suite à la suspension, l’annulation ou la rupture d’un contrat de mise à disposition signé

    • En CDI dans le cadre du portage salarial

    • Cadre dirigeant en cas de fermeture totale de l’entreprise ou d’une partie de celle-ci (fermeture d’un atelier ou d’un service de l’entreprise par exemple)

    • Travailleur à domicile payé à la tâche

    • Journaliste rémunéré à la pige

    Salariés exclus

    Les salariés suivants ne bénéficient pas du chômage partiel :

    • Salariés dont la réduction ou la suspension de l’activité est provoquée par un différend collectif de travail (grève par exemple)

    • Salariés titulaires d’un contrat de travail de droit français qui travaillent à l’étranger

    • Salariés expatriés titulaires d’un contrat de droit local

    Les heures indemnisées sont celles chômées dans la limite de la durée légale du travail ou si elle est inférieure, à la durée collective de travail ou contractuelle.

      Les heures indemnisées sont celles chômées dans la limite de la durée prévue par le contrat de travail (39 heures par semaine ou 169 heures par mois par exemple).

      À savoir

      la convention de forfait est prévue dans le contrat de travail ou dans un avenant à celui-ci.

        Les heures indemnisées sont celles chômées dans la limite de la durée légale du travail ou si elle est inférieure, à la durée collective de travail ou contractuelle.

        À savoir

        la convention de forfait est prévue dans le contrat de travail ou dans un avenant à celui-ci.

            Les heures chômées indemnisées sont celles chômées dans la limite de la durée de travail prévue par l’accord collectif.

            Par exemple, dans la convention collective nationale des hôtels, cafés et restaurants, la durée conventionnelle de travail est de 39 heures par semaine.

              Les heures indemnisées sont celles chômées dans la limite de la durée collective de travail.

                    L’employeur doit verser au salarié une indemnité correspondant à 60 % de son salaire brut par heure chômée, soit environ à 72 % du salaire net horaire.

                    Cette indemnité ne peut pas être inférieure à 8,76 € , ni être supérieure à un plafond de 29,89 € par heure chômée.

                    L’indemnité est versée par l’employeur à la date habituelle de versement du salaire.

                    L’employeur doit faire figurer sur le bulletin de paie du salarié (ou dans un document annexé) le nombre des heures indemnisées, les taux appliqués et les sommes versées.

                    Une convention ou un accord collectif et une décision unilatérale de l’employeur peuvent prévoir une indemnisation complémentaire.

                    En cas de procédure de sauvegarde, de redressement ou de liquidation judiciaire, l’agence de services et de paiement (ASP) verse directement la somme au salarié sur décision du préfet.

                      Le ministère du travail maintient l’activité partielle des personnes vulnérables du 1er au 31 août 2022.

                      L’employeur doit verser au salarié une indemnité correspondant à 70 % de son salaire brut par heure chômée, soit environ à 84 % du salaire net horaire.

                      Cette indemnité ne peut pas être inférieure à 8,76 € , ni être supérieure à un plafond de 34,87 € par heure chômée.

                      L’indemnité est versée par l’employeur à la date habituelle de versement du salaire.

                      L’employeur doit faire figurer sur le bulletin de paie du salarié (ou dans un document annexé) le nombre des heures indemnisées, les taux appliqués et les sommes versées.

                      Une convention ou un accord collectif et une décision unilatérale de l’employeur peuvent prévoir une indemnisation complémentaire.

                        L’employeur doit verser au salarié une indemnité correspondant à 70 % de son salaire brut par heure chômée, soit environ à 84 % du salaire net horaire.

                        Cette indemnité ne peut pas être inférieure à 8,76 € , ni être supérieure à un plafond de 34,87 € par heure chômée.

                        L’indemnité est versée par l’employeur à la date habituelle de versement du salaire.

                        L’employeur doit faire figurer sur le bulletin de paie du salarié (ou dans un document annexé) le nombre des heures indemnisées, les taux appliqués et les sommes versées.

                        Une convention ou un accord collectif et une décision unilatérale de l’employeur peuvent prévoir une indemnisation complémentaire.

                          À noter

                          les salariés en contrat d’apprentissage ou de professionnalisation dont la rémunération est inférieure au  Smic  reçoivent également une indemnité horaire d’activité partielle. Son montant est égal au pourcentage du  Smic  ou des dispositions conventionnelles qui leur sont applicables.