Particuliers

Agrément d’une assistante maternelle suspendu, modifié ou retiré : que faire ?

Les services du département doivent notifier à l’employeur la suspension, la modification ou le retrait de l’agrément de l’assistante maternelle.

La suspension ou le retrait de l’agrément s’impose au salarié et à l’employeur.

À partir de cette notification, l’enfant ne peut plus être confié à l’assistante maternelle.

Le particulier employeur notifie à l’assistant maternel par lettre recommandée avec  AR ou par lettre remise en main propre contre décharge le retrait forcé de l’enfant. Celui-ci prend effet à la date de notification de la suspension, de la modification ou du retrait de l’agrément par les services du département.

Le contrat de travail de l’assistante maternelle est alors rompu sans préavis, ni indemnité de rupture.

Sommes dues

Indemnité compensatrice de congés payés

S’il reste des congés payés non pris à la date de rupture du contrat, une indemnité compensatrice de congés payés est due.

Cette indemnité est égale au plus élevé des 2 montants :

  • Rémunération brute perçue par le salarié pour une durée du travail équivalente à celle des congés payés restants

  • 1/10e de la rémunération totale brute perçue au cours de l’année de référence

À savoir

si l’accueil de l’enfant s’effectue sur 46 semaines ou moins, le particulier employeur procède à la régularisation définitive du salaire en fin de contrat.

À la date de fin du contrat de travail, le particulier employeur remet obligatoirement au salarié les documents suivants :

  • Certificat de travail

  • Reçu pour solde de tout compte qui détaille les sommes versées lors de la rupture du contrat de travail. Si le salarié a signé le reçu pour solde de tout compte, il dispose de 6 mois suivant la date de signature pour le contester.

  • Attestation Pôle emploi

Un service permet de réaliser en ligne les démarches liées à la rupture du contrat de travail :

Les litiges relèvent de la compétence du conseil de prud’hommes du lieu de domicile de l’assistante maternelle.

Où s’adresser ?

 Conseil de prud’hommes