Cèdre du Liban

Le cèdre fait partie de la famille des Pinacées, largement répartie principalement dans l’hémisphère nord. Certaines de ces espèces forment de vastes peuplements qui dominent la végétation sur des zones importantes, comme par exemple les forêts boréales ou plus modestement chez nous, la forêt des Landes. Plusieurs ont une grande importance économique pour la production de bois d’œuvre ou de menuiserie.

Il existe trois espèces de cèdre, celui du Liban était l’arbre dominant des forêts des montagnes du pays.

Aujourd’hui, la forêt continue qui couvrait les monts a été fragmentée par des trois millénaires d’exploitation humaine, pour la construction navale, celle de monuments (temples de Jérusalem), celle de sarcophages et de tombeaux. Des sources historiques mentionnent que les arbres commencèrent à se raréfier dès le VIème siècle de notre ère.

Ce symbole du Liban est considéré comme sacré, ce qui n’empêche pas son exploitation illicite. Le réchauffement climatique, avec son lot de sécheresses et d’incendies, fragilise encore les populations. Quelques parcs naturels tentent de le protéger.

En Europe, le cèdre du Liban a fait carrière dans les parcs dont il est souvent l’emblème, repérable de loin dans le paysage. Sa forme tabulaire, son tronc et ses branches imposantes sont uniques dans le règne végétal.

Le cèdre du parc du château de Vendôme a été planté en 1805, et la légende veut qu’il l’ait été par des soldats russes faits prisonniers par les armées napoléoniennes. Il n’y a pas de trace écrire de ce fait dans les archives de la ville.

Il est classé Arbre remarquable au Plan local d’urbanisme de Vendôme.